Le Belge pas chaud pour les VE d’occasion, selon Car-Pass
Le marché de l’occasion a été particulièrement florissant en 2024 : avec 727 650 immatriculations, il affiche une hausse de 5,6 %, d’autant plus remarquable qu’il contraste avec les 448 277 immatriculations neuves, soit une baisse de 6 %. Dans ce contexte, Car-Pass, qui délivre le fameux document établissant un état de santé clair du véhicule vendu, a commandé une étude portant sur les « habitudes » des acheteurs de véhicules d’occasion et sur les intentions de ceux qui se préparent à en acheter un. La première donnée n’est pas une surprise : dans 28 % des cas, la voiture d’occasion est la toute première voiture achetée par la personne interrogée. Plus étonnant, il s’avère que 38 % des personnes interrogées avaient jusque-là toujours acheté du neuf, preuve que l’explosion du prix des voitures neuves a un réel impact sur le marché. Mais entre les lignes, on devine aussi un autre facteur.
Pas de VE pour 59 %
Si tant de clients habituels du neuf se sont tournés vers l’occasion, cela peut probablement aussi s’expliquer par l’incertitude quant à l’orientation future des lois, de la fiscalité, etc. Difficile, en effet, de se lancer pour 5 à 10 ans avec une nouvelle voiture, sans savoir si celle-ci sera « illégale » ou obsolète avant cela. Une réflexion que semblent confirmer les intentions des acheteurs quant à la voiture électrique d’occasion. 59 % des interrogés disent qu’ils n’achèteront probablement ou certainement pas de voiture électrique à l’avenir. Parmi les raisons de cette réticence : le prix, l’autonomie, les possibilités de recharge et les inconnues quant à l’état de la batterie. Ce dernier point intéresse d’ailleurs particulièrement Car-Pass. En effet, l’organisme cherche actuellement la meilleure façon d’intégrer cette donnée à son document accompagnant un véhicule d’occasion.

