Des économistes évaluent l’influence de Musk sur… Tesla
Les ventes mondiales de Tesla devraient reculer d’environ 10 % cette année, une première pour la marque depuis plus d’une décennie. En cause ? Une image ô combien écornée. Autrefois symbole d’innovation verte et de modernité, Tesla traîne désormais derrière elle l’ombre envahissante de son patron. Plusieurs études montrent que la sympathie du public pour la marque s’effondre à mesure que Musk claironne sur X (ex-Twitter) ses positions ouvertement radicales, allant du soutien au parti d’extrême droite allemand jusqu’aux déclarations transphobiques, en passant bien sûr par ses fonctions temporaires dans l’administration Trump. Selon l’économiste Lucius B. Caviola, « Tesla subit un effet Musk : chaque tweet controversé coûte des clients ».
Un chèque à 12 zéros
Malgré cette glissade vers les abysses commerciales, Elon Musk ne semble pas décidé à lever le pied. Il réclame aujourd’hui un plan de rémunération astronomique d’un billion de dollars (oui, mille milliards !), sur lequel les actionnaires doivent se prononcer le mois prochain. Un montant sans précédent, que la présidente du conseil d’administration, Robyn Denholm, défend en affirmant que sans ce pactole, Musk pourrait… quitter le navire. Un chantage à la démission, en somme, au moment même où Tesla aurait surtout besoin d’un peu moins de turbulence à bord. À moins que refuser cette demande soit l’occasion de débarquer un patron trop gênant ? Wait and see.

