Nouveau Mercedes GLB, électrique d’abord
On commencera par admettre que le nouveau GLB marque un vrai saut générationnel à tous les niveaux technologiques : architecture logicielle MB.OS, dernière évolution du multimédia MBUX, assistant virtuel dopé à l’IA de Google et Microsoft, capable de dialogues contextualisés. Côté « mécanique », le SUV repose sur une plateforme électrique 800 volts associée à une batterie de 85 kWh utiles, autorisant jusqu’à 631 km WLTP pour la version GLB 250+. La recharge 320 kW permet de récupérer jusqu’à 260 km en 10 minutes. Le GLB 250+ tire 272 ch de son moteur arrière, tandis que le 350 4MATIC ajoute un second moteur (à l’avant, activé à la demande), pour un total de 354 ch. Mercedes annonce aussi une capacité de remorquage allant jusqu’à 1,8 t, dans un modèle proposant 7 places à bord. Et tout cela derrière un look carré, robuste, qui a contribué au succès du précédent GLB. Mais le look, justement, parlons-en…
Trop de convergence
Des étoiles dans les phares, dans les blocs optiques arrière et partout sur la généreuse calandre carrée, enchaînement de trois écrans sur la planche de bord, console centrale minimaliste… Le GLB reste dans la veine inaugurée par la CLA et récemment suivie par le GLC. Mais aucun de ces deux modèles ne nous laissait avec cette curieuse impression de déjà-vu. Et c’est la face arrière, avec sa signature lumineuse « en table », qui a fait tilt dans notre esprit. Esthétiquement, ce Mercedes GLB affiche pas mal de similitudes avec… le Smart #5. Normal, direz-vous ? On rappellera juste que la marque n’est plus gérée par Mercedes depuis un peu plus de 5 ans, même si elle conserve 50 % des parts. Les autres 50 % sont aux mains du groupe chinois Geely.
Notre raisonnement vaut ce qu’il vaut, mais que les dernières Smart en date (#1-2-3) semblent subir une influence Mercedes dans le design, ça passe. Que le nouveau modèle important de Mercedes ressemble à un modèle Smart sorti il y a quelques mois, c’est moins reluisant pour l’Étoile. Ça dit tout de suite moins « luxe ». On attend plus que cela de la part du constructeur allemand. C’est peut-être pour ce genre de décisions et de faux pas que, selon la rumeur, Ola Källenius serait de plus en plus remis en cause dans sa fonction de CEO de Mercedes…



