La Dodge Charger thermique est de retour

il y a 3 mois Quentin Pannaud

La Dodge Charger électrique s’offre le renfort d’une version thermique équipée du sulfureux 6-cylindres en ligne « Hurricane » de 3 litres. Les performances sont aguicheuses, et les tarifs bien placés.

Parmi les nombreuses marques que compte le groupe Stellantis, Chrysler et Dodge font sans doute partie des plus malades. Priorité ayant été donnée à Jeep, Chrysler ne semble avoir aucun avenir, avec un seul modèle figurant dans son catalogue (le monospace Pacifica) tandis que Dodge ne commercialise plus que le vieillissant Durango et l’Hornet, un Alfa Romeo Tonale rebadgé qui n’a pas su séduire la clientèle américaine. La marque peut toutefois se targuer d’avoir reçu l’année dernière le renfort de la nouvelle et huitième génération de sa sportive Charger. Bon, la belle américaine n’est arrivée en réalité qu’en version 100% électrique, alors même que ce type de motorisations est encore peu plébiscité dans le pays. Mais Dodge avait finalement changé ses plans, et promis qu’une version thermique devait bel et bien voir le jour. La voilà ! La marque vient tout juste d’en livrer les détails techniques et les tarifs. 

550 chevaux pour la Dodge Charger Scat Pack

Deux versions sont au programme, et reposent sur le 6-cylindres en ligne « Hurricane » de 3 litres, emprunté au Jeep Grand Wagoneer. La Charger R/T qui ouvre la gamme développe 420 chevaux, tandis que la plus tumultueuse Charger « Scat Pack » voit sa cavalerie gonflée à 550 chevaux. Elle abat le 0 à 100 km/h en 3,9 secondes et peut pointer à 284 km/h. Un joli score, qui devrait lui permettre de mieux séduire la clientèle américaine que sa sœur à batterie. Et ses tarifs sont plutôt aguicheurs puisqu’elle démarre à 49 999 dollars, soit 10 000 dollars de moins que la Charger Daytona électrique. Dodge s’est cela dit certainement mordu les doigts pour construire la grille tarifaire de son nouveau modèle, puisqu’elle est assemblée à Brampton, au Canada, et donc sujette aux droits de douane de 25% imposés par Donald Trump sur les importations canadiennes. Elle sera bel et bien commercialisée en Europe, dans un second temps, mais risque d’être frappée par nos lourdes réglementations environnementales, qui pourraient faire encore gonfler son prix. 

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