Voiture électrique : 33.000 emplois supprimés chez Stellantis

il y a 11 mois | Laurent Zilli

On était prévenus : la transition électrique allait s’accompagner d’un coût social certain. L’agence Reuters a mis la main sur une note interne qui ne laisse plus aucun doute.

Cette note interne qui a été communiquée à l’agence de presse provient de chez Stellantis, le géant automobile franco-germano-italo-américain dirigé par Carlos Tavares. Pas fondamentalement convaincu par la marche forcée vers le 100% électrique, ce dernier avait prédit il y a longtemps que cette transition à but écologique (ne lançons pas le débat ici) laisserait des traces sur le plan social. Dans la note envoyée par la branche américaine de Stellantis à ses employés, il est dit en résumé que le surcoût d’une voiture électrique ne pouvait être répercuté sur le client, et que pour être un leader de ce marché, le groupe allait devoir procéder à de grosses économies. Une des économies consiste en la suppression de 33.000 emplois, soit quelque 10% des effectifs. Et ce n’est peut-être qu’un début.

Polémique

La nouvelle est d’autant plus mal acceptée que Stellantis a récemment publié des bénéfices record. Mais surtout, elle concerne principalement des emplois aux USA, alors que l’Etat fédéral a annoncé son intention de largement favoriser et subventionner les voitures électriques produites sur le territoire américain. Pour info, Stellantis n’est pas le seul groupe concerné, puisqu’un (premier ?) train de licenciements similaire est aussi dans l’air chez General Motors.

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