Mercedes-Benz s’inquiète des nouveaux droits de douane américains
Donald Trump l’avait prévenu : sous son mandat et suivant son credo « America First ! », il imposerait des droits de douane de 25% sur certains produits importés de chez ses voisins mexicains et canadiens, notamment l’aluminium, les véhicules finis et les pièces automobiles. Toyota, Audi, Nissan, Chevrolet, Ford ou encore Mazda sont concernés, puisqu’ils possèdent plusieurs usines d’assemblage dans ces deux pays. Après ces annonces, la grande question était de savoir si l’Union européenne allait être logée à la même enseigne...
Mercedes-Benz a beaucoup à perdre
Et bien oui, le président vient de le confirmer, les automobiles importées de notre continent se verront frappées de 25% de taxe, contre 7,5% aujourd’hui. Si les marques françaises sont tirées d’affaires, aucune d’entre elles ne vendant de véhicules chez l’Oncle Sam, ce sont nos voisins allemands qui vont être les plus durement touchés, à commencer par Mercedes-Benz qui y exporte de nombreux modèles. Le directeur financier de la marque prévoit déjà de perdre un point de rentabilité et un milliard d’euros sur le résultat net. Seule solution pour les contourner : assembler des modèles localement, ce qu’elle fait déjà à Tuscaloosa en Alabama (GLE, GLE Coupé, GLS, EQE SUV, EQS SUV). Mais pour réduire la voilure, elle pourrait décider de délocaliser une partie de la production de certains modèles, de l’Europe vers les États-Unis. Stratégie aussi à l’étude chez ses concurrents BMW, Audi et Volkswagen…


