Le Canada, futur Eldorado des marques européennes ?

Trump a décidé de se fâcher avec le reste du monde, notamment sur le plan commercial, en surtaxant tout ce qui entre dans le pays. Cela implique logiquement des « réponses » de la part des pays concernés, et le grand voisin des USA ne fait pas exception. Entre cela et le détricotage des politiques américaines en faveur des VE, le Canada voit se tarir son approvisionnement en véhicules à batteries. Voilà pourquoi certains, dans le pays, suggèrent l’idée d’ouvrir le marché à plus de modèles européens. Au Canada, on trouve déjà des VE d’acteurs mondiaux tels que Mercedes, BMW, Audi et VW. Pas de trace en revanche de Renault, Peugeot, Citroën ou encore Opel. Une ouverture qui ferait du bien aux marques concernées, mais il reste un obstacle.
Pas assez sûres ?
Comme vous le savez, les normes de sécurité auxquelles doivent répondre les véhicules varient d’une région du monde à l’autre. Et celles du Canada sont pratiquement identiques à celles des USA. Pour accéder à ces marchés, les marques allemandes produisent donc des versions spécifiques, répondant aux normes locales, ce que ne font pas Renault et consorts. Mais ceux, au Canada, qui ont lancé l’idée d’une plus grande ouverture ont des arguments. D’abord, marquer le coup en détachant les règles du Canada de celles des USA. Mais surtout, certains font remarquer que si un véhicule répond aux normes d’Europe, où l’on roule sensiblement plus vite qu’au Canada, et où les règles et infrastructures sont différentes dans 26 pays, alors ce véhicule est largement assez sûr pour le Canada. CQFD.