Porsche Macan GTS, le plaisir avant l’autonomie
Ce GTS vient s’intercaler entre le Macan 4S et le Turbo. Ses deux moteurs délivrent jusqu’à 563 ch en overboost et près de 955 Nm de couple, de quoi catapulter le SUV de 0 à 100 km/h en 3,6 s. Mais l’intérêt du modèle n’est pas là. Porsche a surtout travaillé la réponse à la pédale, la gestion du couple sur chaque essieu et la calibration de la suspension pneumatique, plus basse et plus ferme que sur les autres versions.
Le résultat annoncé : une voiture plus lisible, plus réactive et moins aseptisée que ne le voudrait son poids — par définition conséquent. Le modèle met aussi en avant sa position de conduite, sa direction précise et la progressivité du freinage, autant d’éléments que les ingénieurs de Zuffenhausen considèrent comme l’ADN des variantes GTS.
Plus qu’un badge
Esthétiquement, les habitudes sont respectées : quelques éléments noirs, des optiques assombries, des jantes de 21 pouces et une sellerie Race-Tex plus sportive. Rien d’ostentatoire.
Sous la carrosserie, rien de révolutionnaire non plus : même plateforme PPE, même batterie de 95 kWh et recharge rapide jusqu’à 270 kW.
Le GTS ne cherche pas à battre des records d’autonomie, mais à offrir un comportement de vraie Porsche, dans les limites du genre SUV électrique. Bref, il ne s’agit pas ici de réinventer la formule, mais de rappeler que, même à l’heure du silence et des batteries, le plaisir de conduite reste une affaire de mise au point, pas de débauche de chevaux.

