Les Chinois remontés contre leur super-berline électrique
Disons les choses telles qu’elles sont : la Xiaomi SU7 est, de l’avis de tous ceux qui l’ont essayée — même les moins acquis à la cause électrique — une excellente voiture. Bourré d’ambition pour sa branche automobile, Xiaomi a été jusqu’à développer une version « Ultra », dont les quelque 1.548 ch et les performances enfument littéralement n’importe quelle Tesla Model S Plaid ou Porsche Taycan. Pas mal pour une voiture d’à peine plus de 100.000€. Mais en deux semaines à peine, Xiaomi a quelque peu entaché sa réputation. Premier épisode début mai : à l’occasion d’une mise à jour « over-the-air », les propriétaires sont informés que la puissance de leur voiture est désormais limitée à… 900 ch !
Test d’aptitude
Sans prévenir, le constructeur avait en effet décidé que, pour conserver la puissance maximale, les propriétaires devaient prouver leurs aptitudes en réalisant le tour d’un des circuits homologués par Xiaomi, en un temps donné. Pas de chrono, pas de chevaux !
Deuxième épisode cette semaine. Toujours pour la SU7 Ultra, Xiaomi propose en option (à peu près 5.200€) un capot en carbone, présentant deux généreuses écopes, destinées à améliorer le refroidissement des systèmes. Sauf que des spécialistes ont analysé ce capot, et qu’il ne joue en fait aucun rôle, si ce n’est esthétique. Les clients floués demandent le remboursement intégral du capot, voire de la voiture. Ou comment un marketing hasardeux peut flinguer la réputation d’un excellent travail d’ingénieurs…


