Les Renault Mégane et Scénic préparent leur marche arrière énergétique
À l’échelle européenne, la Renault 5 est un succès commercial. On attend encore de voir ce qu’il en est pour la Renault 4, et on peut déjà parier que la toute nouvelle Twingo, qui arrivera en 2026, va donner un nouveau coup de boost au constructeur. Mais tout n’est pas rose. D’anciens piliers de la marque, comme la Mégane et le Scénic, ne sont plus guère visibles sur les routes depuis qu’ils sont passés au 100 % électrique. C’est pourquoi François Provost, le nouveau PDG du groupe, a déclaré à nos confrères d’Auto Express que désormais « les grands modèles sont la priorité ». En clair, ils ne vont pas très bien, et il faut faire quelque chose.
Hybride ou prolongateur
Ce « quelque chose » est une nouvelle plateforme et de nouvelles propositions techniques. Cette nouvelle plateforme devrait arriver d’ici 3 ans, ou du moins avant 2030, et sera partagée tant par les Mégane et Scénic que par les futurs Austral, Espace et Rafale. Vous l’aurez compris, l’idée sera de proposer un catalogue multi-énergie de ces modèles. On retrouvera donc la possibilité d’un moteur thermique sous le capot, mais rien n’est encore décidé quant à une fonction de prolongateur d’autonomie ou de base d’un système hybride rechargeable. Réponse dans quelques années.
En attendant, Renault espère offrir un peu d’air à sa Mégane électrique grâce à un imminent facelift. Il se dit que cette mise à jour verra aussi l’arrivée d’une plus grande batterie, qui offrira plus que les 450 km d’autonomie.

