Le Toyota Land Cruiser passe à l’hybride
Lancée fin 2023, la huitième génération du Toyota Land Cruiser était jusqu’à présent condamnée à faire de la figuration en Europe. Le mastodonte japonais, héritier d’une lignée longue de plus de 70 ans, n’était en effet proposé qu’en version diesel sur le Vieux continent. Un quatre-cylindres diesel 2.8L développant 204 chevaux et 500 Nm de couple, mais consommant 10,5 l/100 km et, surtout, émettant 275 g de CO2 par kilomètres. Rédhibitoire face aux réglementations CAFE imposées par Bruxelles, et hors courses pour prétendre à nos aides gouvernementales. Pour corriger le tir, Toyota va changer son fusil d’épaule et remplacer cette motorisation par une architecture hybride, dont la réputation de la marque dans le domaine n’est plus à faire.
Une nouvelle architecture hybride pour le Toyota Land Cruiser
Il ne s’agira toutefois pas d’un système full hybride lourd, mais d’un système d’hybridation légère fonctionnant en 48V. Le bloc de base sera toujours le 2.8L diesel susmentionné, auquel Toyota greffera un alterno-démarreur permettant d’accompagner le véhicule dans ses phases les plus énergivores (démarrages, reprises, circulation en accordéon etc). « Le système hybride 48 V permet des performances d’arrêt-démarrage du moteur plus rapides et plus silencieuses avec moins de chocs, pour une conduite plus facile et plus confortable dans la circulation. » explique Toyota. Côté performances, il affichera 16 chevaux et 65 Nm de couple en plus que le bloc diesel non-hybridé. Les chiffres relatifs à la consommation et aux émissions de CO2 n’ont pas encore été communiqués (ils sont certainement en cours d’homologation), ni les tarifs. Les ventes s’ouvriront fin juin pour de premières livraisons clients attendues fin 2025.
