Après le lancement triomphal de la R5 électrique, Renault est désormais pleinement engagé auprès d’une autre nouveauté : la R4 ! Elle est de retour au XXIe siècle sous une robe totalement nouvelle, mais aussi une autre philosophie puisqu’il s’agit désormais d’un SUV 100% électrique. Positionnée entre la R5 et la Mégane E-Tech Electric, elle devient dans la manœuvre l’alter ego électrique du Captur, mais et vous vous en doutez, s’en distingue énormément sur le plan du design…
Au premier regard, sa silhouette monovolume, ses projecteurs circulaires, ses feux arrière verticaux et sa troisième vitre latérale rappellent immédiatement les caractéristiques du modèle originel. Mais Renault a le sens du détail, si bien que plus on s’approche, plus l’on voit des clins d’œil évidents à la « Quatrelle » de 1961. Les butoirs de pare-chocs, les fausses grilles d’aération sur le capot, les bandes de protections sur les portières et le dessin des jantes sont une ode au modèle d’autrefois. 2025 oblige, elle s’en démarque par sa calandre lumineuse et son logo avant rétroéclairé (une première sur une Renault), et bientôt par sa capote en toile qui s’ouvre sur 92 centimètres, jusqu’aux sièges arrière ! 

Confort et volupté

Longue de 4,14m, la Renault 4 « 2.0 » repose sur les mêmes soubassements que la petite R5, mais est plus longue de 22 cm, pour maximiser l’espace à l’arrière et le volume de chargement. Et c’est vrai qu’à bord, la place ne manque pas. À l’arrière, le plancher parfaitement plat permet d’accueillir trois « grands » passagers. Le coffre, compte tenu des dimensions, s’en sort très bien, avec 420 litres de volume utile, soit plus que la plupart de ses concurrents généralistes. 
Côté présentation, la planche de bord est empruntée à la R5, si bien qu’on n’est pas beaucoup dépaysé une fois passé derrière le volant, où l’on retrouve le même écran central tactile de 10 pouces chapeauté par un système d’exploitation Google, et le même combiné d’instrumentation conducteur de 10 pouces (7 pouces en entrée de gamme). Un chargeur à induction et quatre chargeurs USB-C (deux à l’avant, deux à l’arrière) complètent l’aspect « geek » de cette R4, au côté du hayon électrique et en attendant l’arrivée du toit en toile, à ouverture et fermeture électriques, baptisé « Plein Sud ».

Des performances canons

Finalement, et ce qui dépayse le plus par rapport à la « vraie » Renault 4, c’est ce qui se trouve sous le capot et le plancher ! 100% électrique, elle embarque en version « Comfort Range » une motorisation de 150 chevaux et une batterie de 52 kWh autorisant 400 km d’autonomie en une seule charge, un joli score. La version d’entrée de gamme « Urban Range » embarque une unité de 120 chevaux et une batterie de 40 kWh, soit environ 300 kilomètres d’autonomie. Le freinage régénératif offre en outre la possibilité de récupérer de précieux kilomètres, et le mode « One Pedal » simplifie la conduite en permettant de contrôler accélération et freinage avec une seule pédale. Pour l’une comme pour l’autre, il lui faut moins de 30 minutes pour la recharger de 15% à 80% d’autonomie sur chargeur rapide, ce qui est intéressant aussi. Produite pas très loin d’ici, à Maubeuge dans le Nord de la France, elle avance surtout un argument imparable : son prix, qui débute à 29 900€ TVAC soit moins que ses principaux concurrents, chez Peugeot (e-2008, 31 860€), Ford (Puma Gen-E, 35 490€) et Volkswagen (ID.3, 33 99€). Entre style, nostalgie, techno, performances et ce dernier volet financier, la Renault 4 E-Tech veut décidément séduire TOUTE la famille.