L’Alfa Romeo Milano va susciter le débat...

il y a 2 sem. | Laurent Zilli

Comme promis, le constructeur milanais vient de dévoiler son tout nouveau modèle de segment B. Et la première chose qu’on peut dire de la Milano, c’est qu’esthétiquement, elle est… clivante.

Bonne nouvelle pour les uns, triste confirmation pour les autres : l’Alfa Romeo Milano est bien tel qu’on la devinait sur des images qui avaient fuité il y a quelques mois. Le design est très agressif, très chargé, très éloigné de l’habituelle fluidité quasi féminine des plus belles Alfa, dont la récente supercar 33, par exemple. Vous l’aurez compris, nous n’adhérons pas complètement, et on peut craindre qu’il en soit de même pour une grande partie des « Alfistes ». Mais… C’est peut-être ça l’idée. Premièrement, à l’occasion d’une autre présentation, des gens de Stellantis nous ont confirmé que la Milano n’est pas très séduisante en images, mais que son charme saute aux yeux en personne. Nous attendrons donc pour nous faire un avis définitif. Par ailleurs, pour grandir, il est clair qu’Alfa doit séduire bien au-delà de sa fanbase. Et comme l’a prouvé BMW, un design qui déplaît aux fans a la capacité d’attirer énormément de monde en concessions.
Car à défaut de ressembler à l’image que d’aucuns peuvent se faire d’une Alfa, il faut aussi dire que la Milano va dénoter dans une catégorie souvent trop sage. Bon point aussi pour certaines petites trouvailles, comme le logo Alfa découpé en version XXL sur la face de certaines versions. Et respect aussi pour le dessin de l’habitacle, à l’ambiance plutôt sportive. Bref, qui vivra verra.

Veloce

Comme annoncé également, l’Alfa Romeo Milano sera disponible en hybride et en électrique. Pour les versions à batteries, ça commence avec la version 156 ch bien connue dans les gammes des marques Stellantis, avec une autonomie annoncée de 410 km, et les charges rapides jusqu’à 100 kW. La plus puissante des Milano sera la Veloce, également électrique, avec un seul moteur envoyant 240 ch à l’avant (comme l’Abarth 600e) et « la direction la plus directe de la catégorie ». Détail intéressant, Alfa couple son moteur électrique avec un différentiel à glissement limité mécanique. Enfin, il y a la Milano hybride, avec le tout aussi connu 1.2 litre à microhybridation 48V, ici dans sa déclinaison 136 ch. C’est là une autre déception : il n’y a pas de Milano essence sportif. Du moins, pas encore.
Voilà tout ce qu’on peut dire à chaud de cette nouveauté très attendue, qui, on l’espère, sera surtout passionnante à conduire. Les prix démarrent à moins de 30.000€ pour l’hybride. Les commandes sont déjà lancées en Italie, et le seront très vite ailleurs en Europe.

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