Alfa Romeo 33 Stradale, la plus belle supercar de l’année ?

il y a 8 mois | Laurent Zilli

Après des mois de teasing, la marque milanaise a enfin dévoilé cette supercar dont les passionnés ont tant rêvé. La mauvaise nouvelle est qu’elle est sold-out, la bonne est qu’il y en aura d’autres dans son genre.

Jean-Philippe Imparato (patron d’Alfa Romeo) et ses équipes sont des petits malins. Ça faisait plusieurs années déjà que courait la rumeur d’une nouvelle supercar de la marque. Et quand, lors d’une rencontre en janvier dernier, au Salon de Bruxelles, nous lui avions demandé si cette supercar existerait ou non, il avait répondu qu’il ne savait pas encore. Il disait notamment qu’il y avait encore hésitation sur le fait que cette supercar soit thermique ou électrique. Sur le stand du Salon, il y avait pourtant un indice, sous la forme de l’Alfa Romeo 33 Stradale originelle. Aujourd’hui, en découvrant la voiture et en prenant connaissance de son aspect technique, on se dit qu’en fait, le projet était probablement déjà bien avancé au moment de notre rencontre.

Du 3 partout

La voici donc, cette Alfa Romeo exceptionnelle, placée sous le signe du 3. 33 Stradale est son nom, 33 est le nombre d’exemplaires produits (déjà tous vendus, évidemment), 33 est également la distance en mètres qu’il lui faut pour passer de 100 à 0 km/h, et 333 km/h est sa vitesse de pointe. Bien que le constructeur ne s’attarde pas trop sur le sujet, on sait que la voiture est en très grande partie basée sur la Maserati MC20, avec laquelle elle partage sa structure monocoque en carbone, de nombreux éléments du châssis, et bien sûr ses moteurs. Oui, SES moteurs, et c’est là qu’on voit à quel point Imparato a été facétieux lors de notre interview. Hésitation, mon œil : la 33 Stradale est proposée en version V6 ET en version électrique, comme la Maserati. La première annonce 620 ch, la seconde, 750. L’une et l’autre abattent le 0-100 en moins de 3 secondes.

Simple et sublime

Que dire de l’esthétique de la voiture ? Que l’hommage à la 33 Stradale originelle est franchement réussi, et que même si on sait qu’on ne discute pas les goûts et les couleurs, on imagine mal comment quiconque pourrait ne pas tomber en pâmoison devant cette œuvre splendide. Et mention spéciale pour l’intérieur. Pas d’écran central, pas le moindre bouton sur le volant, donc rien de superflu. La simplicité à l’état pur, et il en va de même pour les réglages proposés : Strada et Corsa, avec en plus un bouton (en forme de trèfle à quatre feuille) pour le Launch Control, et une molette pour régler la dureté des suspensions. Les Allemands et leurs dizaines de réglages pourraient en prendre de la graine.

Disons les choses comme elles sont : comme la 8C en son temps, ceci est donc plus une Maserati rhabillée qu’une Alfa de bout en bout. La construction de la 33 Stradale est d’ailleurs confiée au carrossier Touring Superleggera. Mais ça nous va très bien, d’autant que Jean-Pierre Imparato conclut en annonçant que cette voiture « Fuori Serie » (hors-série) en annonce d’autres à l’avenir.

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