Un mois de paralysie pour les usines Land Rover
Comme dans un scénario de film, ce sont bien des ados hackers qui ont provoqué la paralysie d’un grand groupe industriel. Le 29 août dernier, ces ados ont mené une cyberattaque contre les systèmes des Jaguar Land Rover, et manifestement, ces systèmes étaient aussi bien protégés que des voitures sur un parking de supermarché, un jour de grêle. Le réseau informatique du constructeur est HS, et les trois sites de productions britanniques, d’où sortent normalement quelques 1.000 véhicules par jour, ont dû êtres mis à l’arrêt. Comme nous le disions, cette crise pourrait durer au-delà d’octobre, jusqu’en novembre prochain.
Dommages collatéraux
La situation n’est pas seulement dramatique pour JLR, qui perd ainsi entre 7 et 13 millions €… par jour ! La production automobile fait aussi vivre un vaste éventail de sous-traitants, fabricants de sièges, entreprises vitrières ou spécialistes du plastique, par exemple, qui alimentent les usines. Et ces fournisseurs sont en général des PME, voire de petites entreprises familiales, qui n’existent que grâce à ce gros client. C’est donc toute une économie locale qui cette cyberattaque met sur la sellette. Et si ces sous-traitants mettent la clé sous la porte, JLR n’aura plus personne pour lui fournir ce dont elle aura besoin pour relancer la production des voitures. C’est pourquoi, aux dernières nouvelles, JLR mettait en place des façons d’assurer la survie de ces PME. Mais pour combien de temps ?
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