Renault Boréal : un nouveau SUV en approche, mais pas pour nous

il y a 1 sem. Quentin Pannaud

Les yeux rivés vers l’International, Renault prépare plusieurs modèles à destination des pays émergents. C’est le cas du Boréal, un SUV dont le nom vient d’être officialisé et qui devrait vous être plutôt familier.

Quatre ans après la présentation du plan Renaulution voulu par le nouveau PDG d’alors, Luca de Meo, Renault va mieux. Les ventes sont en croissance en Europe, la marge bénéficiaire a atteint 7,6% du chiffre d’affaires en 2024, et presque l’entièreté de la gamme a été renouvelée ou restylée. Le groupe peut désormais passer à la seconde phase de son plan : se développer à l’International, c’est à dire en-dehors de l’Europe dont il est aujourd’hui encore trop dépendant. Le petit crossover Kardian, lancé en 2023 et basé sur notre Dacia Sandero Stepway, était le point zéro de cette reconquête, qui va désormais s’accélérer. En plus du SUV Duster et du pick-up Niagara qui doivent être lancés sur ses principaux marchés d’export (Brésil, Turquie et Inde), la marque tricolore prépare l’arrivée d’un autre SUV : le Boréal.

À l’International, le Dacia Bigster devient Renault Boréal

Le nom vient d’être officialisé par Renault, pour coiffer « un SUV statutaire, technologique et confortable, qui a vocation à être commercialisé dans plus de 70 pays hors d’Europe, avec un lancement initial en Amérique latine. ». Après l’Austral et le Rafale, ce nouveau nom s’inscrit dans la nouvelle nomenclature des modèles Renault censés évoquer les grands espaces et les escapades en famille. Ce nouveau SUV, qui sera non gratta chez nous, donc, dérivera étroitement du nouveau Dacia Bigster, lancé cette année. À ceci près qu’il reposera sur une plateforme spécifique, baptisée RGMP et mieux adaptée aux exigences des pays émergents où l’état des routes requiert des réglages châssis et d’amortissement spécifiques. Son style sera distinct de notre Bigster, avec une poupe et une proue inspirées par celles du Niagara. Sous le capot, un 4-cylindres essence 1.3L compatible au bioéthanol, (l’énergie préférée des Brésiliens) pourra être dotée d’une transmission intégrale 4X4, un autre prérequis dans ces marchés. Alors, est-ce que cela sera suffisant pour grapiller de précieuses parts de marché à Fiat, Chevrolet, Volkswagen et Hyundai dans ces pays ?

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