Les voitures chinoises pourraient coûter 24 milliards d’euros à l’économie européenne

il y a 10 mois | Nicolas Morlet

Si aucune décision n’est prise rapidement par les élus, l’arrivée des voitures chinoises aura un impact non-négligeable sur l’économie européenne. Voilà en substance les conclusions d’un rapport de l’assureur allemand Allianz.

BYD, Aiways, Nio, mais aussi Smart, Lotus ou Polestar : les voitures « Made In China » sont de plus en plus nombreuses sur nos routes. Principalement électriques, elles sont portées par la volonté d’électrification à vitesse accélérée des instances européennes, qui se refuse pour l’instant à en réguler l’importation par des taxes supplémentaires. Ou par le conditionnement des primes à l’achat (dans les pays qui en proposent) à leur constructeur en Europe. C’est ce qui fait de l’Europe un véritable Eldorado en devenir pour les voitures produites en Chine, maintenant que les Etats-Unis ont fermé le robinet des primes aux voitures étrangères, en vertu de l’Inflation Reduction Act.

24 milliards d’euros !

Une politique qui pourrait coûter très cher aux constructeurs européens. 7 milliards de dollars de manque à gagner par an exactement, selon une étude d’Allianz. La perte de production économique au niveau de l’Union se chiffrerait même à 24 milliards d’euros d’ici 2030. Soit tout de même 0,15% de son PIB. Mais certains pays très dépendants de la production automobile, pourraient être plus impactés : jusqu’à 0,3% en Slovaquie et 0,4% en République Tchèque.

Preuve de l’importance de l’industrie automobile sur l’économie européenne, quatre voitures sur cinq vendues en Europe y sont également produites. « L'Europe est la première puissance exportatrice mondiale dans ce secteur, le commerce automobile ayant généré entre 70 et 110 milliards d'euros d'excédent commercial pour l'économie européenne chaque année au cours de la dernière décennie » détaille le rapport.

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