Le télétravail a le vent en poupe
Afin d’en savoir plus sur la situation actuelle en matière de télétravail en cette période particulière, l’institut Vias a sondé un échantillon représentatif de 1500 Belges. La forte hausse du nombre de télétravailleurs en raison de la crise sanitaire n’est pas une surprise. Cette tendance existait déjà avant le début de la crise : 33% de Belges télétravaillaient au moins un jour par semaine, contre 22% l’an dernier. A l’heure actuelle, ils sont encore 45%, soit 2 fois plus que l’an dernier. Bref, de plus en plus de travailleurs se sont rendus compte qu’il leur était tout à fait possible de télétravailler. Au total, 54% des personnes interrogées déclarent être concernées par le télétravail, avec ou sans ajustement des horaires. C’est une augmentation par rapport à l’an dernier (45%). Le nombre de jours pendant lesquels les Belges font du télétravail est aussi en augmentation. Ainsi, 29% restent à la maison 3 à 4 jours par semaine et 22%... tous les jours (contre seulement 3% avant la crise) !
Manque de contacts |
Le plus grand obstacle au télétravail reste la perte des contacts sociaux. Cet argument est cité par 44% des travailleurs. Viennent ensuite la difficulté de scinder vie privée et vie professionnelle (16%) et le fait d’avoir un job non compatible avec le télétravail (14%). Chacun perçoit évidemment le télétravail différemment selon sa situation personnelle. Ainsi, 33% des travailleurs ayant des enfants trouvent le télétravail plus difficile quand les enfants sont à la maison.