Alpine a des vues sur l’Amérique

il y a 3 h Laurent Zilli

Alpine prépare sérieusement son entrée aux États-Unis. L’A110 pourrait y faire son apparition, mais la marque sait qu’une sportive légère ne peut rivaliser seule avec les mastodontes qui dominent les routes américaines.

À Dieppe, l’ambition américaine est désormais assumée. Philippe Krief, PDG d’Alpine, ne s’en cache plus : le passage par les États-Unis est devenu un objectif stratégique. L’A110, voiture capable de séduire les passionnés et d’incarner l’ADN sportif de la marque, en serait le porte-drapeau. Mais Alpine a conscience de ses limites. Une berlinette ne peut pas prétendre s’imposer face aux SUV démesurés et aux pick-up omniprésents outre-Atlantique. Sur ce marché, l’image ne suffit pas, il faut aussi du volume et de la visibilité.

Voir plus grand sans perdre l’âme

L’A390, quant-à-elle, ne fera pas illusion bien longtemps. Pour vraiment compter aux États-Unis, Alpine devra frapper plus fort avec un projet nettement plus ambitieux : un grand SUV électrique de segment D/E, flirtant avec les cinq mètres, ultra-connecté et pensé pour rivaliser avec les références du genre, à la manière de Tesla. Un virage pour le moins radical, presque à l’opposé de ce que chérissent les puristes européens, amateurs de légèreté et de sensations brutes. Et tout le défi est bien là : réussir un grand écart spectaculaire entre les exigences du marché américain et l’ADN d’Alpine, sans diluer cette promesse de plaisir et de sportivité qui fait la singularité de la marque. Défi impossible ?

Mots-clés: Insolite Alpine

Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris