Essai Renault Scénic E-Tech : retour vers les sommets

il y a 3 mois | Stephane Monsin

Après l’Espace, c’est au tour du Scénic d’opérer sa mue vers l’univers des SUV. Et celui-ci devient en outre entièrement électrique. Une toute nouvelle orientation mais l’ambition de marcher sur les traces de ses aïeules, et ainsi revenir au sommet des ventes.

Comme le premier Scénic, le cru 2023 est toujours construit sur une base de Megane. Mais de Megane électrique. Il est évidemment plus long, 4,47 m, mais aussi plus haut et plus large d’un petit centimètre. Et surtout, avec un tel patronyme, il se montre bien plus généreux en espace à bord. Notamment au niveau du coffre, de 545 à 1.670 litres. Il recèle aussi quelques astuces bien pensées. Tout d’abord l’ambiance à bord est lumineuse grâce au toit panoramique – malheureusement fixe – Solarbay, qui se passe de rideau d’occultation. Grâce à son traitement électrochromatique, un simple bouton suffit à le faire passer de l’opaque au transparent. Ensuite, les occupants arrière apprécieront les supports pour Smartphones intégrés dans l’accoudoir central pour profiter de leur multimédia sur les longs trajets. La partie avant est plus classique. En tous cas pour ceux qui sont déjà montés dans une Megane E-Tech electric. On retrouve les deux écrans de bonne taille, l’un pour l’instrumentation, l’autre pour le multimédia ; ce dernier étant fourni par Google Automotive, modèle d’ergonomie et de facilité d’usage. Et toujours avec suffisamment de boutons !

Juste milieu

Renault offre deux versions de son Scénic : 170 ch associés à une batterie de 60 KWh, ou 220 ch et 87 kWh. Sur la route, le « crossover » se montre plutôt confortable, sans réussir à l’être autant qu’un Scénic thermique. C’est donc bien amorti malgré un toucher de route un peu ferme. Et l’agrément est bien réel, ce qui est assez logique pour un véhicule dérivé de la Megane, elle-aussi bien née. Mais l’efficacité est obtenue au prix de brides électroniques trop envahissantes, bien qu’assez douces dans leurs interventions (et faciles à déconnecter), pour que l’on puisse vraiment parler de « plaisir » de conduite. Cela dit, le constat reste très bon pour un véhicule qui aura surtout une vocation familiale.

Verdict

De sa tâche de compagnon familial, le Scénic E-Tech electric s’acquitte avec brio, mais sans réel relief. Est-ce vraiment une critique ? Sans doute pas, vu le nombre de modèles qui réalisent des carrières honorables sans faire montre de beaucoup de caractère. D’autant qu’il est bien positionné, avec un tarif qui débute à 39.950€ pour 420 km d’autonomie. Renault a toutefois l’honnêteté d’en annoncer « environ 370 sur autoroute ». Et 30 minutes de branchement à 150 kW permettent de récupérer « deux heures d’autoroute ». La version Long Range affiche 620 km WLTP, contre 46.950€. C’est bien positionné à nouveau. Renault a donc toutes les raisons de se montrer ambitieux.

Ses bons côtés :

-          Son habitabilité et son habitacle agréable

-          Son tableau de bord ergonomique et assez « normal »

-          Son agrément et son efficacité routière

 

Renault Scénic E-Tech electric

Longueur : 4,470 m

Largeur : 1,864 m

Hauteur : 1,571 m

Coffre : 545-1 670 l

Poids : 1 730 kg

Batterie : 60 kWh

Puissance : 125 kW/170 ch

Couple : 280 Nm

Consommation moyenne : 16,3 kWh/100 km

Autonomie : 420 km WLTP

Vitesse max : 150 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 9,3 s

Prix de base : 39.950 €

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