Les protos du Mans durant 6h à Spa, juste un truc de ouf
La fièvre des 24H du Mans, événement planétaire déjà à guichets fermés, commence doucement à monter.
Un mois avant la plus grande course du monde, les douze constructeurs engagés dans le championnat du monde d'endurance (WEC) se donnent rendez-vous à Spa-Francorchamps, les 8, 9 et 10 mai pour une dernière répétition de six heures en présence de 36 des 62 acteurs sarthois.
Et l'affiche déjà grandiose les deux dernières années est tout simplement exceptionnelle aujourd'hui avec huit marques en lice dans la catégorie des fameuses Hypercars, ces prototypes à la technologie futuriste et au look qui fait rêver les amateurs de belles voitures.
Douze mois après la victoire surprise de la Porsche 963 Jota privée de Callum Ilott et Will Stevens, à quoi peut-on s'attendre dans une dizaine de jours dans notre belle Ardenne ?
Avec Vandoorne mais sans Dries Vanthoor
Ferrari va-t-elle poursuivre sa série victorieuse après ses succès au 1812 km du Qatar et aux dernières 6H d'Imola ? BMW peut-elle décrocher sa première victoire absolue en WEC avec la M V8 Hybrid quelques jours seulement après l'inauguration des nouveaux bâtiments liégeois de WRT ? Porsche avec le renfort de l'ex-pilote de F1 et champion de Formula E Pascal Wehrlein aux côtés des champions du monde Kevin Estre et Laurens Vanthoor peut-elle faire oublier un début de campagne calamiteux ? Alpine sera-t-elle en mesure de confirmer le premier podium de Mick Schumacher en endurance en Italie ? Jota peut-elle réussir un nouvel exploit, cette fois avec l'une de ses Cadillac ? Les champions constructeurs Toyota seront-ils en mesure d'ajouter une victoire supplémentaire à leur record spadois ? Peugeot donnera-t-elle enfin à notre ex-champion de Formula E Stoffel Vandoorne une arme pour lutter pour un Top 5 ?
Découvrez l'incroyable bande son de la Valkyrie
Les interrogations sont nombreuses. Et une seule chose semble certaine : Aston Martin ne s'imposera pas pour les débuts spadois de son proto Valkyrie. Mais vous allez adorer la bande son de son bruyant moteur V12 6,5 litres atmosphérique, le plus reconnaissable de tous.
Sur les dix-huit protos, vous retrouverez quinze ex-pilotes ayant roulé en F1. Le plus célèbre est bien entendu l'ex-champion du monde Jenson Button faisant équipe avec Sébastien Bourdais chez Cadillac. Robert Kubica est un autre ancien vainqueur de GP. Antonio Giovinazzi est le dernier vainqueur en date. Mick Schumacher adore comme son papa rouler chez nous, tandis que l'ex-pilote Haas F1 Kevin Magnussen aura plus de travail que d'habitude chez WRT. En l'absence de Dries Vanthoor et de Sheldon van der Linde retenus aux USA pour une manche IMSA, il n'y aura en effet que deux pilotes par proto chez BMW.
Nouvel équipier pour Max Martin, Sarah Bovy coach chez les Iron Dames
N'oublions pas non plus les LMGT3 avec neuf constructeurs toujours présents, Mercedes remplaçant Lamborghini par rapport à 2024. Après des débuts pour le moins compliqués pour la firme à l'étoile, Iron Lynx a décidé de remplacer Christian Ried, l'équipier Bronze de Maxime Martin. On espère que l'équipage y gagnera en vitesse car le boss de Proton rivalisait en termes de performances avec Claudio Schiavoni, un sympathique habitué des fonds de grille.
Contrairement à Sarah Bovy hélas réduite au rôle de coach de sa remplaçante en Bronze Celia Martin sur la Porsche rose des Iron Dames, Tom Van Rompuy évoluera aussi à domicile sur sa Corvette, tandis que l'on suivra particulièrement les M4 « belges » du team de Vincent Vosse et Yves Weerts. Et plus particulièrement la N°46 de Valentino Rossi qui nous doit une revanche après sa bévue d'Imola alors qu'il avait quasi course gagnée. Ce sera une belle répétition aussi pour Vale qui a déjà annoncé sa quatrième participation aux 24H de Spa fin juin. Les noms de ses équipiers pour notre double tour d'horloge devraient d'ailleurs être dévoilés un peu plus tôt dans cette semaine qui se poursuivra pour l'Italien avec le « Test Day » des 24H, les 13 et 14 mai. Mais cela c'est une autre histoire...
Vous l'avez compris, si vous ne possédez pas encore vos billets (entre 60 et 95 euros le week-end selon que vous preniez l'option paddock ou pas) pour ce rendez-vous devenu incontournable pour les amateurs de sport auto, il est grand temps de les commander via le site fiawec.com.
Car, ceux qui ont encore suivi récemment la fin des 6H d'Imola vous le confirmeront : ce championnat WEC est juste un truc de dingues avec du suspense, des rebondissements, des dépassements, de l'action et du spectacle comme on n'en voit pas toujours dans d'autres grands championnats mondiaux automobiles...


