Alors que du côté de l'organisation de M3 Events on prépare déjà les containers pour les 8H de Kyalami qui lanceront la saison 2026 début janvier avec une exotique « Coupe du Bout du Monde » hors championnat devant réunir une petite soixantaine d'équipages, on disputera ce dimanche à Zolder la finale du championnat belge. Une compétition baptisée European Fun Cup avec il est vrai une sortie aux Pays-Bas et deux autres en France (or un championnat de Belgique ne peut logiquement compter qu'une sortie en dehors du territoire ce qui explique ce label européen).

Sur le coup de 17h50, après 7h45 de course (le maximum possible à Zolder en raison des limitations très strictes au niveau ds nuisances sonores), les noms des champions 2025 seront connus.

Au classement général, la #424 Groupe Lemoine by M3M (Mondron-Bollen-Chevalier) espère doubler la mise après avoir déjà décroché il y a deux semaines le titre de championne de France avec le trio Bollen-Leenders-Foldesi.

Pour tenter d'empêcher l'équipe de Jean-Luc Dubois de s'imposer, on retrouve une fois encore l'écurie Milo, ces deux formations dominant la catégorie depuis des années. Mais pas avec la #280 de Caprasse-Donniacuo-Tourneur qui a perdu toute chance de titre suite à deux mauvais scores, mais bien la #480 de Van Impe-Taelman-Renneteau qui doit gagner pour décrocher la timbale. Dans le cas de la #556 No Limit Racing de Bellinato-Soulet-Balthazar, vainqueurs des 25H Fun Cup et troisièmes candidats au titre, il faudra impérativement monter sur la plus haute marche du podium tout en espérant que la 424 ne termine pas dans les quatre premiers.

Les arbitres de cette bataille à quatre (avec la #280 présente pour mettre la pression et essayer d'aider leurs équipiers) seront nombreux. En pense bien sûr à la famille Mazuin, à la voiture de pointe de chez Clubsport ou au quatuor de pointe formé en dernière minute du côté de chez AP Mecanics avec Martin Leburton, Julien Schein, Antoine Morlet et Sébastien Kluyskens.

Mais aussi à la météo qui s'annonce capricieuse avec un temps froid et des averses et bien sûr la spécificité de l'anneau limbourgeois certainement le plus éprouvant de la saison pour les mécaniques.

Fun : Entre M3M Endurance Academy et AP Mecanics, que le meilleur gagne

Du côté des Fun, les équipages sans Top Gun (notons que la règlementation particulière concernant les pilotes de top niveau et leur limitation à deux par équipage de pointe devrait disparaître en 2026), si les jeunes de la #282 M3M Endurance Academy (De Schepper, Tudisca, Sente et Van Langendonck) ont marqué de loin le plus de points, au décompte du moins bon résultat la #536 AP Mecanics (Piron-Diederickx-Charlier-Piron) mène avec 3,5 points d'avance. Cela signifie que celui des deux qui l'emportera dimanche sera sacré. Chaud devant !

Quant au classement Pure, l'avantage va clairement à la #278 Be GSL Racing by SRS (Becerra-Nardi-Gysembergh-Meulders) qui doit simplement terminer dans les quatre premiers pour coiffer la couronne en cas de succès de leurs rivaux sur la #488 Ben Watches by Milo (Schroeder-Schroeder-Schroeder-Schroeder).

Le moteur VW progressivement remplacé par des Toyota

Parmi les bolides qui ne manqueront pas de titiller la curiosité du côté du Limbourg, il y aura une Fun Cup noire équipée d’une mécanique dite ‘Evo4’ (en fait un moteur Toyota 2 litres atmosphérique) et confiée à l'expérimenté vétéran français Alain Ferté et à notre Sam Dejonghe. Une auto préfigurant l'avenir de la discipline puisque les moteurs VW vont être progressivement remplacés, mais pas avant 2027. Après l'Alpine à moteur Mercedes en F1, on aura des Coccinelles propulsées par un moteur japonais ! Tout arrive en sport auto.

« Ce nouveau moteur qui disputera déjà ce week-end sa cinquième course ne sera pas introduit en 2026, mais bien en 2027, de façon progressive, et ses performances seront semblables à celles de l’actuel ‘Evo3’, » explique l'organisateur Benoît Abdelatif. « Ce qui veut dire que les deux types de mécaniques vont cohabiter. Aucune précipitation n’est de mise dès l’instant où nous devons négocier ce virage technique à la perfection… »

Lors des quatre premières courses en France, on a pu constater que la Fun N°2 équipée du moteur Toyota était déjà un poil plus performante que les actuelles Evo3. Mais il reste donc plus d'un an pour équilibrer tout cela et s'assurer que la transition se passe dans la douceur (également au niveau des surcoûts), l'équité et, bien sûr la bonne humeur chère à la Fun Cup et à son grand G.O.