L’European Le Mans Series est de retour à Spa-Francorchamps le week-end prochain. Parmi les trois Belges en piste, on retrouve Alessio Picariello, un fidèle du championnat depuis quelques saisons déjà . Quelques semaines après avoir remporté le trophée Paul Frère à l’occasion des 24h de Spa terminées à une excellente 2ème place, le pilote de la Porsche Proton Competition #60 compte bien poursuivre sur sa lancée pour ce qui sera sa dernière apparition de l’année dans cette compétition.

Alessio, votre saison en ELMS a bien commencé avec un podium à Barcelone, mais la suite a été un peu plus délicate. Comment résumeriez-vous ce début d'année en European Le Mans Series ?

« En effet, on a bien débuté avec un podium en Espagne. Et puis Claudio Schiavoni s’est blessé et a dû être rapidement remplacé. Christian Ried a pris le relais pour les manches au Paul Ricard et à Imola. Les performances étaient au rendez-vous, mais nous avons été malchanceux dans nos choix

stratégiques. L’objectif sera de finir sur une belle note à Spa-Francorchamps, des conflits

de dates m’empêchant d'être présent lors des deux dernières manches de Silverstone et Portimao. »

Le contexte a également évolué avec l’arrivée au sein de l’équipe de Antares Au, un

pilote que vous connaissez bien et avec lequel vous avez déjà roulé à Francorchamps.

« Antares Au est rapide et expérimenté. Nous avons déjà roulé ensemble à Spa-

Francorchamps, que ce soit en GT Open ou aux 24h. On se connait donc bien et je pense

qu’il sera vite dans le coup la semaine prochaine. On a en tout cas tous les éléments pour

viser un bon résultat d’ici quelques jours. »

« Quand j'étais gamin, je roulais sur la piste de karting de Francorchamps et regardais les bolides passer sur le grand circuit. C'était mon rêve de pouvoir un jour me retrouver de l'autre côté de la barrière sur ce circuit mythique. »

Vous restez sur un très beau résultat aux 24H. Que représente le fait d’évoluer devant son public ?

« C’est toujours spécial. La plupart du temps j’évolue à l’étranger et sur des pistes assez

éloignées. Ici, ça permet à la famille et aux amis de venir assister à la course, dans une ambiance par ailleurs assez décontractée. J’ai un plus de temps à leur consacrer et c’est

toujours agréable de rouler à la maison. Et puis, c’est sympa aussi de pouvoir compter

sur le soutien des fans et être disponible pour eux. »

Quelle partie du circuit est la plus intéressante à vos yeux ?

« Difficile de sélectionner un seul endroit. Je dirais que tout le circuit est intéressant.

C’est sûr que le Raidillon est spécial. Chaque tour, c’est un plaisir de l’escalader. Mais

j’aime beaucoup le deuxième secteur, un peu plus technique mais qui reste très rapide.

J’aime aussi le virage Paul Frère, on passe devant la piste de karting, ce qui me rappelle

beaucoup de souvenirs. Quand j’étais petit, je regardais les voitures passer sur le grand

circuit. Á l’époque, c’était un rêve pour moi d’un jour évoluer sur le mythique Spa-

Francorchamps. Honnêtement, chaque partie de la piste est spéciale. »