À vendre, Ferrari moche, dont on ne peut rien faire
Quel passionné d’automobile ne rêve pas de s’offrir une voiture frappée du petit cheval, et de l’emmener galoper vers le soleil couchant ? Mais Ferrari n’étant pas une marque comme les autres, certains rêvent même d’acheter les voitures qui ne rouleront pas. C’est le cas de cet objet, dont on distingue la base de 458, mais dont on comprend surtout qu’il ne s’agit pas d’une voiture « finie ». Il s’agit bien sûr d’un prototype, plus précisément d’une mule ayant servi au tout début du développement de la LaFerrari. Ce qui signifie que derrière cette allure disgracieuse, et sous le capot arrière de cette machine, il n’y a pas le V8 de la 458, mais un V12 flanqué d’un système hybride.
Circuit ?
En son temps, ce proto a évidemment été largement utilisé, et a pu enchaîner les milliers de kilomètres sur route, aussi longtemps qu’il avait le statut de « voiture d’essai ». Ce n’est plus le cas aujourd’hui, donc pas question de la conduire sur la voie publique. Sur circuit alors ? Aucune opposition légale à cela, mais techniquement, il est probable que la voiture ne fonctionne qu’avec l’aide de quelques ingénieurs Ferrari. Notez que la marque organise de très nombreux événements privés pour les clients et les collectionneurs : il se peut donc que la mule tourne quelques fois par an, çà et là.
Et combien, pour cette Ferrari dont on ne peut pratiquement rien faire ? Le premier acquéreur avait déboursé 750.000 $. Selon RM Sotheby’s, qui gère la nouvelle vente, l’estimation actuelle est de 900.000 à 1,2 million. Tel est le prix d’un morceau de l’histoire de Ferrari.
