WRC Japon : Ogier résiste à Evans, Takamoto tape

il y a 3 sem. Olivier de Wilde

Adrien Fourmaux hérite du podium et sauve l'honneur de Hyundai.

La deuxième étape du Rallye du Japon a d'emblée été marquée par l'abandon de Thierry Neuville suite à de nouveaux problèmes de transmission avant même la première spéciale du jour. Une saison décidément à oublier pour le Belge. Ce n'est guère mieux pour Ott Tanak qui traîne son ennui et sa Hyundai depuis le début de l'épreuve. « Le rallye est encore long. Malheureusement, » a-t-il déclaré désabusé au terme de l'ES12. L'Estonien pointe au 5ème rang à 2.34.5 à la régulière. Un désastre...

Dans ce contexte hyper compliqué pour les Coréens, seul Adrien Fourmaux sauve l'honneur. Car le Français n'a pas perdu sa motivation et en veut encore. En témoignent deux meilleurs temps ce samedi. Comme quoi ce n'est pas impossible. Le meilleur des pilotes Hyundai a pris ses distances par rapport à un Sami Pajari encore un peu décevant et a profité de la touchette de Takamoto Katsuta dès la 2ème spéciale matinale (il a tapé à l'avant droit un ballast rempli d'eau et cassé sa direction assistée ce qui lui a fait perdre plus de 12 minutes sur l'étape) pour hériter du podium, 23.6 derrière le leader. Et 21.8 devant Pajari. Chapeau monsieur Fourmaux, sans doute le pilote Hyundai le plus investi cette saison.

Devant, Elfyn Evans ne lâche pas le morceau et est revenu ce matin dans le sillage direct de son équipier Sébastien Ogier. Puis, sentant le souffle du Gallois, l'octuple champion du monde a repris un peu de distance lors de la boucle de l'après-midi pour garder six secondes et demi d'avance. Beaucoup et très peu à la fois. Surtout avec la pluie annoncée pour l'étape finale de ce dimanche où va se jouer la victoire et peut-être le titre mondial. Car si Ogier sort, Evans sera sacré dès demain matin. Si le Gallois réussit à reprendre l'avantage sur le Français, il fera un grand pas vers sa première couronne. Si ce n'est pas le cas, son avance sera très réduite avant la finale en Arabie Saoudite. Et l'avantage psychologique repassera dans le camp de l'expérimenté gapençais.

Enfin n'oublions tout de même pas Kalle Rovanpera, remonté au 7ème rang après son accident de vendredi. S'il parvient à devancer Evans lors du « Super Dimanche » et de la "Power Stage" il restera mathématiquement toujours en course pour un troisième titre mondial.

Photo Toyota

Mots-clés: Rallye Sports Moteur

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