WRC Central Europe ES5 : Les Toyota s'envolent, Neuville et Munster à la faute

il y a 1 mois Olivier de Wilde

Ogier possède 3.9 d'avance sur Rovanpera. Notre champion crève et chute au 8e rang, abandon pour Munster Jr suite à une touchette.

Ils l'avaient tous annoncé : la cinquième spéciale, la troisième du jour, serait le juge de paix. Et elle l'a été. Sébastien Ogier a décidé d'y frapper un grand coup. Le Français y a signé le scratch avec 3.3 d'avance sur son équipier chez Toyota Kalle Rovanpera et 12.9 sur Elfyn Evans.

Ott Tanak sur la meilleure des Hyundai prend 17.8 en un peu plus de 23 km. Adrien Fourmaux pointe à 26.5 et Thierry Neuville perd lui 1.20.3 suite à deux touchettes, une crevaison et une roue voilée à l'avant droit après avoir tapé le talus à la réception d'un jump. Au même endroit, Grégoire Munster a mis fin à sa journée. Parti sur deux roues, le pilote Ford a plié sa suspension arrière droite. La « cata » pour nos compatriotes donc avec l'abandon pour Munster qui repartira en Rally2 ce samedi et les ultimes chances de conserver son titre s'envolant pour notre champion du monde.

Mais qu'il n'ait pas de regrets. La victoire se jouera à nouveau entre les Toyota, la Yaris se montrant bien supérieures à l'i20 WRC qui a juste pu s'adjuger un scratch quand le parcours est bien sec, propre et grâce à une vitesse de pointe plus élevée. Mais le rallye ce n'est pas du circuit. Et dès que cela glisse, qu'il y a de la boue et que d'adhérence est précaire, les WRC coréennes ramassent grave.

Au classement général, seul Ott Tanak limite encore les dégâts. L'Estonien est 3ème à 22.7. Mais il ne pourra pas inquiéter les Japonaises à la régulière. D'autant qu'un deuxième passage dans cette spéciale ne leur convenant pas du tout est prévu en début d'après-midi.

Thierry Neuville, lui, a chuté au 8ème rang à 1.25.6 de Sébastien Ogier. Si Thierry compte 70 unités ou plus de retard sur le Français dimanche après-midi, il aura perdu toute chance mathématique de conserver sa couronne. Mais pire que cela : aujourd'hui, il ne lui reste plus que deux chances (Japon et Arabie Saoudite) pour ne pas devenir le premier champion du monde de l'histoire avec un programme complet sur une voiture d'usine sans victoire l'année où il étrenne son titre... Mais avec cette auto-là, c'est devenu quasi mission impossible.

Photo Toyota

Mots-clés: Rallye Sports Moteur

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