Renaud Jamoul prêt à fêter son 1er titre samedi à Saint-Vith : « On ne vient pas pour assurer les 2 points qu'il nous faut. »
Depuis le début d'année, Jos Verstappen et son équipier belge Renaud Jamoul ont réalisé un carton plein sur les spéciales belges : « On a marqué le maximum de points possible moins un avec notre deuxième temps dans la Power Stage au Wallonie, » résume le copilote de la Skoda Fabia Rally2 assistée par Wevers.
Pas étonnant dès lors que, malgré leur absence au départ de Roulers début du mois, ils soient toujours sur du velours au championnat.
« En cas de succès et de scratch dans la spéciale bonus de Cédric Cherain, on doit juste marquer deux points, soit une 9ème place ou un deuxième temps dans la Power Stage, » explique le souffleur de notes de l'ancien pilote de F1.
A priori rien de plus facile pour le papa du quadruple champion du monde de F1. Sauf que... « Jos n'est pas un épicier. C'est un compétiteur. On ne vient pas pour assurer notre titre en se promenant. On va attaquer lors de la première boucle et puis on verra où cela nous situe. Si Cherain est hors de notre portée, alors on se contentera du podium. A priori, je ne vois que Maxime Potty pour jouer avec nous devant. Mais attention, cela reste un sport mécanique. Au Mont-Blanc, on a cassé le moteur de la Citroën de Sarrazin dans la 1ère spéciale. Et il avait 300 km... »
Verstappen Senior aimerait en tout cas bien ne pas devoir repousser l'échéance lors de la finale spadoise.
« Car nous décollons le dimanche pour le Safari du Kenya Historic que nous allons disputer avec une Porsche Tuthill. Sauf catastrophe, on ne sera donc pas au départ à Spa. »
Et pas question non plus de passer à la 992 GT Rally qui, dans certaines circonstances, est quasi imbattable sur les spéciales belges...
« Cette auto a été très bien conçue. Elle fait 180 chevaux de plus que les Rally2 et possède un bien meilleur train avant que la 991. Quand les roues sont droites, c'est une fusée. Avec le traction control et l'ABS, c'est redoutable sur les parcours rapides quand il fait sec. On a déjà plusieurs fois proposé à Jos de l'essayer, mais pour l'instant il préfère ne pas changer de catégorie. »
Avec l'idée de quel programme en 2026 ?
« Rien n'est encore défini. On va encore rouler au Valais cette année et au Safari qui est une épreuve de légende de huit jours qui faisait partie de mes rêves. Pour la saison prochaine, on est déjà quasi certains de faire quelques manches ERC sur terre comme la Suède ou la Hongrie, mais pas de WRC2. On avait fait les reconnaissances du Monte-Carlo, mais un Mondial demande trop de temps et de préparation pour un pilote comme Jos. A la base, il ne souhaitait pas refaire la Belgique car il n'y a plus trop de concurrence, mais si Maxime Potty repartait pour un programme complet, pourquoi pas ? »
Un dernier mot : Renaud, à 41 ans, cela pourrait être samedi votre premier titre national ?
« Tout à fait ! »
Est ce que Max a prévu, à son retour du Nürburgring où il dispute la NLS9 en Ferrari, de venir célébrer le titre avec son papa ?
« Malheureusement non car des amis lui ont préparé une fête d'anniversaire à Monaco samedi soir. »
Photo Renaud Jamoul


