Lény Cols a rejoint l'arrivée du Monte-Carlo: « Je ne m'attendais pas à ce que cela aille aussi vite »
Opération réussie pour Renault Belgique et le champion du Clio Junior Trophy 2024 Lény Cols, à l'arrivée de son premier mondial à Monaco pour sa découverte de la Clio Rally3.
« Et sans une griffe à l'auto, je n'ai pas fait un seul tête-à-queue, j'ai juste calé une fois dans une épingle, » se félicitait le jeune Verviétois de 21 ans qui disputait à Monte-Carlo le 14e rallye seulement de sa carrière. « J'ai découvert un autre monde et une Clio hyper performante. Je ne m'attendais franchement pas à ce que cela aille aussi vite. J'étais sans doute trop sur mes gardes. Je n'ai pris aucun risque vu que je ne jouais rien. On m'a juste demandé de ramener l'auto à l'arrivée. Je voulais engranger un max d'expérience. Et honnêtement, les conditions étaient très compliquées. Quand nous arrivions, c'était le chantier, les routes étaient repeintes. Sans les corrections de notes de mon père et de Filip Goddé officiant comme ouvreurs, je ne sais vraiment pas comment j'aurais fait. »
"On n'étaient pas là pour signer des chronos"
Contrairement à ce qu'il a pu faire en Belgique l'an dernier avec sa Clio Rally5, Lény assisté par l'expérimenté Pascal Lopes n'a jamais ouvert les gaz à fond. « J'en ai gardé pas mal sous la pédale. Disons que j'ai roulé à 75, maximum 80% de mes capacités actuelles pour être certain de ne pas commettre d'erreur car je n'ai pas encore directement les bonnes réactions au bon moment. »
Ce qui signifie peut-être 65 à 70% du potentiel de sa monture. De quoi expliquer l'écart d'une demie heure le séparant de l'autre Clio d'Arthur Pelamourgues, vainqueur en Rally3 et aux portes du Top 20 absolu. « On avait bien dit qu'on n'étaient pas là pour signer des chronos. »
Notre jeune représentant a toutefois réduit au fil des étapes l'écart au km le séparant des meilleurs de sa catégorie. De 6 à 7 secondes au kil' jeudi soir, la différence est descendue à moins de cinq secondes ce dimanche, 3.7 même dans l'ultime spéciale du Turini où Lény a découvert le pilotage sur glace. La progression a donc été évidente. « Je dois avouer maintenant que cela va être dur de remonter dans ma petite Clio R5 après avoir eu la chance de goûter à cela. La traction intégrale dans les épingles, quel régal ! »
Photo Renault Sport


