Stellantis ouvre son usine polonaise à Leapmotors

il y a 1 mois | Laurent Zilli

Selon des informations relayées par Reuters, le constructeur chinois Leapmotors pourrait commencer l’assemblage de voitures dans une usine de Stellantis avant l’été.

Rien n’est vraiment officiel, mais les pièces du puzzle s’assemblent si bien que tout est forcément exact. Le constructeur chinois Leapmotors, dont Stellantis possède 21% depuis fin 2023, pourrait commencer à assembler un modèle électrique dans l’usine polonaise de Tychy, et ce dès le printemps. Le modèle serait la T03, une mini-citadine électrique de 74 ch, qui serait vendue à quelque 20.000€. Si on se remémore toutes les infos de ces dernières semaines, celle-ci a effectivement du sens.

En kit

En février, on avait déjà évoqué la production de Leapmotors dans l’usine historique turinoise de Mirafiori, qui tourne au ralenti en raison de ventes décevantes de la 500 électrique. Il y a quelques jours à peine, on parlait de la possibilité de commercialiser une version hybride de cette dernière. Voilà qui résoudrait les problèmes de Mirafiori, et permettrait de récupérer les clients bientôt orphelins de la 500 « normale ». Car celle-ci, née en 2007, ne répondra plus aux dernières normes européennes de juillet prochain. Une usine sera donc privée de quelque 100.000 unités par an : Tychy. La boucle est bouclée. L’usine polonaise pourrait donc être chargée d’assembler des Leapmotors T03, qui arriveraient « en kit » depuis la Chine. Une pratique qui était très courante dans nos régions avant l’unification du marché européen, et qui avait déjà pour but d’éviter… les taxes à l’importation. La marque partenaire de Stellantis a donc un coup d’avance, par rapport à BYD par exemple, qui doit construire son usine hongroise de toutes pièces.

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