Essai auto DS 9 : le luxe autrement

il y a 2 ans | Stephane Monsin

Le leitmotiv de DS est de proposer une vision du luxe différente de la vision allemande. Aujourd'hui, on dispose d'un élément de comparaison plus valide que jamais : une berline haut de gamme.

 

A moins de ne faire que du SUV, comme Land Rover par exemple, la berline reste en effet le mètre-étalon du savoir-faire d'un constructeur premium. Après le DS7 Crossback, on attendait donc de voir ce que la jeune marque de luxe française proposerait dans la catégorie. C'est aujourd'hui chose faite, avec un modèle "entre deux eaux", puisqu'elle fait face aux Mercedes Classe C, BMW Série 3 et Audi A4 en termes de prix, mais aussi à leurs grandes sœurs en termes de dimensions, donc d'espace à l'arrière.

 

 

Clin d'œil

Qu'on se le dise une fois pour toute, DS la marque n'a plus rien à voir avec DS le modèle légendaire de Citroën. Le constructeur n'a toutefois pas résisté à un petit clin d'œil, avec ces rappels de clignotants dans les coins supérieurs de la lunette arrière. A part ça, la DS9 est de prime abord classique, pas plus avant-gardiste que ses rivales. Mais quand on regarde dans le détail, il y a la partie arrière plongeante, les phares effet diamant, les feux arrière en écaille, la baguette de capot en alu guilloché… Bref, plein de petites choses qui ne sautent pas aux yeux mais la rendent finalement différente. Et c'est bien sûr surtout à bord que la DS s'affirme, avec, effectivement, un luxe et un charme vraiment inhabituels. Si bien que les intérieurs allemands semblent soudain très formatés, consensuels et même… un peu moins qualitatifs.

La Française est à la hauteur de ses concurrentes directes sur le plan technologique, et prendrait même les devants. Elle est par exemple la seule à recevoir une vision nocturne, et des suspensions pilotées, pré-adaptées à la route grâce à des scanners qui lisent le revêtement. Ca, en Allemagne, on ne le trouve que deux catégories au-dessus.

Côté mécanique enfin, la DS9 n'est proposé en Belgique qu'avec des moteurs 1.6l hybrides rechargeables, 225 ou 360 ch. Une version 200 ch serait aussi en projet. DS annonce 1,5 l/100 km et 35 gCO2/km, cela grâce aux batteries de 11,9 kWh, qui promettent 48 km d'autonomie électrique.

 

 

Verdict

Parce que c'est n'est pas l'argument principal de la voiture, on ne s'attardera pas sur les performances proprement dites. La DS9 est bien sûr assez véloce et efficace, mais le plus important est que tout tourne ici autour du confort. L'excellente insonorisation d'abord (surtout en mode électrique bien sûr), la douceur de fonctionnement de la boîte auto 8, et surtout ces suspensions qui, sans totalement gommer les imperfections de la route, le gomme sensiblement. Mission accomplie donc, à une nuance près. Pour que la DS affirme pleinement son approche différente, elle aurait dû recevoir des sièges plus moelleux. Autrement dit, moins germaniques…

 

 

Ses bons côtés

- Ses petits détails qui soignent le design
- Son intérieur vraiment différent de la concurrence
- Son confort cossu

 

Note globale : 17/20

 

Le DS9 E-Tense 225

Longueur : 4,934 m
Largeur : 1,932 m
Hauteur : 1,460 m
Coffre : 510 l
Poids : 1.839 kg
Consommation moyenne : 1,5 l/100 km
Puissance : 225ch
Couple : 360Nm
Vitesse max : 240 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 8,3 s
CO2 (WLTP) : 33-35 g/km
Prix de base : 54.990 €

 

Mots-clés: Essais auto DS
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