Essai Abarth 500e : une électrique qui fait grand bruit !

il y a 4 mois | Nicolas Morlet

Après la Fiat 500, c’est au tour de son pendant sportif l’Abarth 500 de passer par la case électricité. Une transition loin d’être évidente pour un véhicule qui a dans l’ADN une sonorité typique de l’échappement. Pour cela, la nouvelle venue a une botte secrète…

Difficile de passer inaperçus au volant de notre Abarth 500 d’essai jaune fluo ! C’est la couleur de lancement choisie par la marque pour notifier sa transition vers l’électrique. Car même si vous optez pour une autre teinte, le scorpion – redessiné pour arborer désormais un éclair – restera bien dans cette couleur sur les ailes arrière et le cache-moyeu des jantes noires de 19 pouces. Une manière aussi de mieux distinguer cette Abarth de la Fiat dont elle découle. Contrairement aux modèles thermiques et à leurs parechocs bodybuildés et échancrés, qui dissipaient tout doute au premier coup d’œil, c’est moins évident sur cette électrique, malgré son assiette rabaissée.

A bord, le volant spécifique, les habillages noirs et les sièges baquets surpiqués de jaune et de bleu font la différence. Tout comme les animations du multimédia et de l’instrumentation numérique. Inutile de préciser que l’habitabilité ne progresse guère, et reste donc étroitement mesurée pour plus de deux passagers.

Abarth 500e : allergique à l’eau

Et qu’a-t-elle sous le capot cette Abarth électrique ? Un moteur de 113,7 kW, soit 155 chevaux. C’est nettement plus que les 118 ch de la Fiat, et bien suffisant pour dynamiser la petite italienne. Elle passe désormais de 0 à 100 km/h en 7 secondes… sur la papier en tous cas. Dans la pratique, les pneus (des Potenza Sport pourtant fournis par Bridgestone) ont bien du mal à faire passer le couple au bitume, dans les conditions certes humides de notre essai, mais pas non plus détrempées. Et pas seulement lors d’un départ arrêté, mais également lors d’une relance un peu trop appuyée. Cela ne met pas vraiment en confiance, et c’est dommage, car cette Abarth semble avoir un sérieux potentiel d’amusement, avec sa direction précise et son amortissement ferme sans être désagréable. Surtout en activant le mode Scorpion Track, le plus pointu des trois proposés, où les réactions sont véritablement musclées et instantanées.

Verdict

Vu le peu de confiance prodigué par le train avant, difficile de jauger vraiment le caractère sportif de cette Abarth. Bien sûr elle est performante, mais pour une voiture destinée à un usage quotidien également, on attendait plus d’efficacité. Et surtout, avec les températures fraiches de ce début décembre, l’autonomie de la batterie de 42 kWh fond comme neige – c’est le cas de le dire – au soleil : à peine 200 km avec notre moyenne mixte de 20,9 kWh/100km. Et la botte secrète alors ? Eh bien cette Abarth électrique est dotée d’un système sonore reproduisant à merveille le ronflement d’un échappement, jusqu’à son bourdonnement envahissant sur l’autoroute. Amusant… ou énervant, c’est selon.

Ses bons côtés

-        Son look musclé et ses couleurs vives

-        Son habitacle à la présentation vraiment soignée

-        Ses performances et son tempérament… sur routes sèches

 

Abarth 500e

Longueur : 3,673 m

Largeur : 1,900 m

Hauteur : 1,518 m

Volume du coffre : 185 l

Batterie : 42 kWh (nets)

Autonomie : 265 km

Puissance : 155 ch

Couple : 235 Nm

Vitesse Max : 155 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 7 sec.

Consommation moyenne (WLTP) : 13,9 kWh/100km

Consommation relevée : 20,9 kWh/100km

Prix : 36.900€ TVAC

Mots-clés: Essais auto Abarth
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