Chevrolet lance sa Corvette ultime, à plus de 1.200 ch !

La rumeur disait d’ailleurs que cette version s’appellerait la « Corvette Zora », hommage à Zora Arkus-Duntov, ingénieur américain à qui l’on attribue la paternité de la toute première Corvette. Son vrai nom est bien moins poétique, puisque voici la ZR1X. Elle fait suite à la classique « Stingray », à la Z06, à la e-Ray et à la ZR1. Et sa particularité est de piocher dans les fiches techniques de l’une et de l’autre pour proposer la Corvette de série la plus extrême de l’histoire. Attention, usine à gaz !
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L’histoire commence avec la Z06, dont le moteur n’a rien de commun avec le V8 de base de la Corvette. Celui de la Z06, nommé LT6, est dérivé d’un moteur de compétition, avec un vilebrequin spécifique. Ce bloc 5,5 litres développe 675 ch, ce qui en fait le V8 atmosphérique le plus puissant de l’histoire. Pour donner naissance à la ZR1, on a greffé deux turbos à une version encore améliorée de ce moteur, le LT7. Et vlan, on obtient déjà une Corvette qui envoie 1.078 ch à ses roues arrière uniquement. De son côté, la e-Ray est la première Corvette hybride. Elle cumule le V8 classique de la Stingray et un moteur électrique, pour offrir 655 ch et quatre roues motrices. Eh bien, prenez ce moteur électrique, collez-le à l’avant d’une ZR1, et voici qu’apparaît la ZR1X, forte de 1.250 ch. C’est donc bien parmi les hypercars que se situe cette nouvelle déclinaison de la Corvette, qui reste fidèle à l’un de ses concepts de base : égaler les performances des meilleurs, mais pour beaucoup moins cher. Le prix de la Corvette ZR1 n’est pas encore connu, certains planchent toutefois sur un tarif d’un peu plus de 200.000 $. Pour une voiture qui tue le 0-100 en moins de 2 secondes, et rivalise donc avec des voitures « à 7 chiffres », c’est vraiment impressionnant.