Salon de la mobilité, la nouvelle parade pour les Salons de l’auto ?

Les Salons automobiles traditionnels ont du plomb dans l’aile ces dernières années. Ils sont notamment meurtris par le Covid, la pandémie ayant provoqué l’annulation de la plupart des événements de ce type, dont beaucoup s’étaient pour l’occasion transformés en éditions 100% digitales. Mais il y a aussi et bien sûr la baisse de l’intérêt du public, de moins en moins nombreux à se déplacer, pour cause de prix élevé du ticket d’entrée, et d’absence croissante de constructeurs. La dernière édition du Mondial de Paris s’est ainsi tenue sans Citroën, Volkswagen, Hyundai ou encore BMW ! Les Salons de Genève ou Francfort ayant quant à eux déjà tiré leur révérence, ces Salons traditionnels sont-ils menacés ? Heureusement, d’autres font encore de la résistance, comme le récent Salon de Los Angeles, ou celui de Tokyo, prévu pour octobre 2023.
De Salon de l’auto… à Salon de la mobilité
Ce dernier n’échappe toutefois pas au phénomène, et se cherche une parade pour lutter contre la concurrence des nombreux Salons automobiles chinois. Sa dernière édition en 2019 avait tout de même réussi à attirer 1 million de visiteurs. Mais pour sa prochaine édition, il va se transformer en un grand Salon de la mobilité. L’objectif est d’y réunir sous une même bannière tous les acteurs de la mobilité et de l’industrie. Les constructeurs et les voitures ne seront plus les seuls sous les feux des projecteurs. Ce Salon 2.0 accueillera ainsi des startups, des prestataires de services, des fabricants de cycles, de trottinettes, de voiturettes ou encore de motos. Cette formule sera-t-elle gagnante pour attirer plus de monde, et contrecarrer l’absence croissante des constructeurs automobiles traditionnels ? Réponse à Tokyo en octobre 2023, et à Paris en octobre 2024 pour assister, peut-être, au premier Salon européen de ce genre…