CHRONIQUE RODRIGUE GILLION : Là où tout a commencé…

il y a 2 ans

On n’oublie jamais sa première fois. Et Rodrigue Gillion n’échappe pas à la règle. Votre chroniqueur roule aujourd’hui en Grand Tourisme sur les plus beaux circuits européens, mais il se remémore avec émotion ses premiers pas en sport automobile.

 

Dubai, Spa-Francorchamps, Hockenheim, le Castellet,… Ces noms sont désormais familiers pour Rodrigue Gillion. Aujourd’hui, le Bruxellois est un pilote amateur respecté dans le paddock qui conclut chaque saison avec une pléthore de trophées. La monture principale du chroniqueur Auto Trends/Red Racing Green, c’est une Aston Martin Vantage AMR GT4. Mais il faut bien commencer quelque part, c’est bien connu. Les débuts de Rodrigue en compétition sont pourtant à mille lieux du strass et des paillettes des séries européennes. Cela n’empêche pas notre ami de s’en souvenir avec une certaine émotion.

 

 

Il faut remonter au début de l’année 2013 pour trouver trace des débuts de Rodrigue en compétition. « J’ai repris le karting après avoir fait mes études et j’allais souvent courir sur les différentes pistes indoor de la région bruxelloise », se souvient-il. « C’est justement au Brussels Kart de Grand-Bigard que ma carrière a décollé. Via un ami d’enfance qui se nomme Patrick Van Billoen Jr, le fils de l’organisateur du championnat BGDC, j’ai rencontré un patron d’équipe qui cherchait un pilote pour disputer la saison dans cette série réservée aux amateurs, aux gentlemen drivers et aux jeunes loups issus, comme moi, du kart. Les premières négociations ont débuté et tout s’est enchaîné par la suite. »

 

 

Honda Civic

Ce patron d’équipe, c’est Rudy Thiroux. Entouré de son frère Marc et d’une bande de passionnés, il veille à la destinée du EG Racing, une petite équipe qui tâche de faire les choses bien sans pour autant se prendre au sérieux. Il engage une petite Honda Civic 1600cc. Malgré ses 20 ans, la Nippone est encore performante et se joue de plus gros bolides qu’elle. Mais avec ses 185 chevaux, on est à mille lieues de l’actuelle Aston Martin de Rodrigue. « La Civic fut une voiture idéale pour débuter car elle est très saine à piloter et suffisamment puissante pour qu’un novice puisse faire le plein d’émotions », poursuit-il. « A l’époque, le BGDC était le championnat qui rassemblait le plus de participants. Il y avait parfois plus de 70 voitures au départ sur des circuits comme Spa-Francorchamps, Zolder, Zandvoort, Dijon ou Mettet ! Avant le début de la saison, j’ai fait des essais avec Rudy sur le circuit d’Abeville et tout s’est bien passé. Il n’y avait plus qu’à s’aligner au départ de la première course de l’année ! »

 

 

Rookie of the Year

Cette première saison fut faite de hauts et de bas. Il y eut des victoires, des désillusions mais aussi des moments de stress comme lors de la course en prélude des 24 Heures 2CV.

 

 

« Mon équipier Rémy Van Warbeck a eu un accident au speaker’s corner lors des qualifications. L’équipe s’est craché dans les mains pour réparer la Civic dans les temps car le départ était donné seulement deux ou trois heures plus tard ! Avec une voiture pleine de stigmates, nous avons avalé les trois heures de course… et nous avons gagné ! ». Après une finale à Zolder où Rodrigue découvrit le pilotage nocturne, il était sacré champion 2013 dans la classe C de la D1 regroupant les bolides de moins de 1600cc. Une belle surprise l’attendait lors de la remise des prix de fin d’année. « Les organisateurs du BGDC m’ont décerné le titre de ‘Rookie of the Year’. J’étais très heureux et fier car il s’agissait d’un bel épilogue à une première saison réussie en compétition ».

 

 

La suite est connue: après une deuxième année en BGDC, Rodrigue allait passer en BMW Clubsport Trophy et en Belcar, avant de mettre le cap sur les 24H Series, la VW Fun Cup Evo3 et le GT Open.

 

Mots-clés: Sport
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