Renault veut retourner en Amérique avec Alpine… via le Canada

Lors du congrès Automotive News Europe, rassemblant notamment plusieurs leaders de l’industrie automobile, Philippe Krief, PDG d’Alpine, a réaffirmé la volonté de la marque de s’exporter outre-Atlantique. Évidemment, les « taxes Trump » et l’incertitude qu’elles génèrent dans les échanges commerciaux avec les États-Unis ne facilitent pas la tâche. C’est sans doute l’un des facteurs déterminants qui pousse la marque à envisager de s’implanter dans la région via le Canada. L’importation d’automobiles n’y est en effet taxée qu’à 10 % « seulement », quand son voisin menace de taux pouvant atteindre 50 % !
Une question de réseau aussi
Mais ce n’est pas le seul point décisif pour Krief. « Pour percer aux États-Unis, il faudra le bon produit, le bon réseau et la notoriété de la marque », a également souligné le PDG. Autant d’éléments plus faciles à établir au Canada, en raison notamment de la population francophone plus encline à adopter des produits européens, mais aussi par « le fait que quatre villes — Toronto, Montréal, Ottawa et Calgary — permettent d’atteindre jusqu’à 80 % de la population ». Aucune date de commercialisation n’a toutefois été confirmée, bien qu’initialement, l’année 2027 était pressentie.