Oscar Piastri : « Je suis prêt à aider Lando Norris pour le titre pilotes »
Ce vendredi, la F1 est de retour sur le circuit urbain de Bakou en Azerbaïdjan, une piste très atypique avec des passages très étroits, mais aussi la plus longue ligne droite du championnat. Un tracé sur lequel Sergio Pérez s'est déjà imposé à deux reprises (en 2021 et 2023) contre une seule pour Max Verstappen. Un triple champion du monde quelque peu rassuré après avoir passé du temps à l'usine de Milton Keynes et dans le simulateur depuis le GP d'Italie.
« Le team a fait un boulot énorme et je pense que nous avons mis le doigt sur ce qui ne fonctionnait pas, » a déclaré le Belgo-néerlandais avant les premiers essais libres du jour à 11h30 et 15h.
Red Bull s'est imposé quatre fois et Mercedes à deux reprises lors des six éditions ici à Bakou.
"Je ne referai plus la même attaque qu'à Monza au 1er tour"
A l'heure actuelle, alors qu'il reste 8 GP à disputer (plus trois courses sprints), Max Verstappen compte toujours un solide matelas de 62 unités d'avance sur son ami Lando Norris avec qui il a voyagé depuis Monaco.
C'est beaucoup, mais McLaren, l'équipe en forme du moment (ils sont revenus à 8 points de Red Bull chez les constructeurs) veut encore y croire. Et après l'échec de Monza où Ferrari leur a chipé une victoire qui semblait promise aux « Orange », Zak Brown a réuni ses deux pilotes pour rediscuter des « règles Papaye ». Et il semblerait que le message soit bien passé... Oscar Piastri n'attaquera plus son équipier au premier tour comme il l'a fait audacieusement en Italie.
« Même si je suis convaincu que ce n'est pas cela qui a permis à Ferrari de gagner, » confie l'Aussie. « J'ai mes propres ambitions, je souhaite encore remporter des victoires et remonter au classement pilotes. Mais je fais partie d'une équipe. Celle qui m'a donné ma chance en F1 et qui m'a permis de gagner mon premier GP après seulement 18 mois. Je leur suis très reconnaissant. Je suis égoïste comme tous les pilotes, c'est d'abord un sport individuel. Mais je ne lâcherai pas mon équipe. Je vais les aider à remporter les deux couronnes, celle des marques mais aussi des pilotes. Je vais agir dans l'intérêt du team. Cela ne signifie pas que je vais me sacrifier à chaque tour, que j'aurai une moins bonne monoplace ou que je deviens deuxième pilote, non. Je pourrai toujours jouer ma carte, essayer de me battre pour être devant. Mais dans certaines circonstances, je n'attaquerai plus Lando ou je le laisserai éventuellement passer. Je ne vais pas vous donner ici le détail des règles et limites que nous nous sommes fixées, mais s'il était trop tôt avant, je pense maintenant qu'il est temps que Lando et le team puissent compter sur moi. »
Le message est très clair. Lando Norris aura désormais un précieux allié sur qui il peut compter. Et McLaren visera à nouveau ce week-end le doublé désormais uniquement possible jusqu'à la fin de saison (ou du moins tant que le Britannique peut encore être sacré) dans l'ordre Norris-Piastri histoire de reprendre au moins dix unités à Max Verstappen.
Cela c'est sur le papier bien sûr. Mais avec les deux Ferrari revigorées depuis Monza et un Leclerc toujours très rapide à Bakou, sans oublier les Mercedes de Russell et Hamilton, la qualification et le GP de ce dimanche s'annoncent une fois encore hyper disputés. De quoi encore régaler les fans.


