Essai Fisker Ocean : électrique à la cool !

il y a 1 mois | Nicolas Morlet

Ce n’est pas tous les jours qu’on découvre une nouvelle marque automobile qui n’est pas chinoise, et fabriquée en Europe de surcroit ! Le Fisker Ocean est un SUV électrique original à plus d’un titre, qui entend se faire une place sur le marché avec son autonomie record dans la catégorie.

L’Ocean est la nouvelle création d’Henrik Fisker, le designer à qui l’on doit la BMW Z8 et l’Aston Martin DB9 entre autres, mais aussi la Fisker Karma dont certains se souviendront. Avec sa nouvelle entité Fisker Inc., l’homme se voit en nouvel Elon Musk. Et cela commence avec l’Ocean, un SUV de 4,77 m, concurrent direct du Tesla Model Y. Jantes de 22’’, galbes musclés, détails soignés, phares LED effilés : le look est pour le moins distinctif. Avec en prime un toit solaire qui peut apporter jusqu’à 3.200 km d’autonomie par an en situation optimale (beaucoup moins chez nous, donc). Et cet Ocean dispose d’une option géniale : un mode California qui permet d’ouvrir l’ensemble des vitres (y compris les custodes), le toit ouvrant et la lunette de hayon pour profiter du grand air. La sensation est presque celle d’un cabriolet !

Le chaud et le froid

L’habitacle est propre et épuré avec un large écran central de 17’’ qui peut pivoter à l’horizontale à l’arrêt pour regarder du contenu multimédia. Chose que l’on pourra faire en dégustant son lunch puisque tant le passager que le conducteur ont droit à leur petite tablette déployable. L’espace à bord est très généreux pour les passagers, notamment aux places arrière. En revanche, on attendait mieux que 476 litres de coffre au regard de l’encombrement extérieur. D’autant qu’il n’y a pas d’espace supplémentaire sous le capot, ni de boite à gants. La qualité des matériaux est très soignée ; l’assemblage un peu moins. A l’usage les craquements de mobilier sont encore nombreux. Un défaut que l’on mettra sur le dos de la jeunesse du modèle, pourtant assemblé chez Magna-Steyr en Autriche, spécialiste de la production de voitures pour les plus grandes marques.

Fisker est d’ailleurs dans un processus d’amélioration continue de son modèle. Ainsi, les versions qui arrivent actuellement manquent de quelques équipements, comme le régulateur adaptatif, la commutation automatique des phares ou la connectivité Carplay et Android Auto. Autant de systèmes qui seront implémentés à distance via les mises à jour logicielles à venir. En attendant, c’est parfois frustrant, sur un véhicule facturé plus de 70.000€ dans la configuration essayée.

Verdict

Par certains aspects, le Fisker Ocean donne parfois l’impression de rouler dans un concept, qui doit encore être peaufiné. En revanche, le comportement routier est pour sa part très convaincant. Les 564 ch de la finition Extreme sont bien présents pour passer de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes avec beaucoup d’efficacité. L’Ocean est stable en courbes, prend peu de roulis, et parvient à garder un filtrage suffisant pour rester confortable. Même la conso est satisfaisante : 21,9 kWh/100km sur notre parcours d’essai comportant environ un tiers d’autoroute. Ce qui laisse envisager 500 km réels grâce à l’énorme batterie de 106,5 kWh. C’est moins que les 700 km annoncés, mais cela reste diablement confortable ! Découvrez notre essai vidéo ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube Auto Trends TV en cliquant ici.

Ses bons côtés :

-        Son style rafraichissant et ses petits options originales (tablettes, mode California)

-        Son comportement routier efficace

-        Son autonomie réelle très confortable

 

Fisker Ocean Extreme

Longueur : 4,774 m

Largeur : 1,982 m

Hauteur : 1,631 m

Coffre : 476 l

Poids : 2 433 kg

Batterie : 106,5 kWh (nets)

Puissance : 564 ch

Couple : 737 Nm

Consommation moyenne : 18,6 kWh/100 km

Consommation de l’essai : 21,9 kWh/100 km

Autonomie : 707 km WLTP

Vitesse max : 206 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 3,9 s

Prix de base : 63.590€

Mots-clés: Essais auto
Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris