Dries Van Langendonck disputera la F4 britannique en 2026

Le papa Frank nous explique le choix pour le Junior McLaren

Une pole et une victoire dès son premier meeting en F4 britannique à Donington le week-end de ses 15 ans, Dries Van Langendonck n'a pas raté ses débuts en monoplace.

Son apprentissage avec l'équipe Rodin (ex-Carlin, comme Lando Norris sacré lors de ses débuts à ce niveau il y a tout juste dix ans) se poursuivra à Silverstone puis Brands Hatch.

De quoi préparer au mieux la saison 2026 qui se déroulera aussi en Angleterre. Après avoir testé pour plusieurs teams (parmi lesquels Prema, R-Ace et US Racing) et envisagé plusieurs championnats, le jeune pilote de la McLaren Academy a décidé de poursuivre la collaboration avec l'écurie britannique.

« Nous avons bien réfléchi et étudié tous les paramètres, » nous explique Frank, un papa très impliqué dans la carrière de son fiston. « Pour la formation et le développement de Dries, nous pensons que la British F4 est la meilleure option. Il y a certes moins de voitures qu'en Italie par exemple ou en Espagne, mais cela veut dire aussi moins de Full Course Yellow et de voitures de sécurité. Cela roule plus au final, sur des circuits plus difficiles, à l'ancienne, avec moins de dégagements, avec souvent de la pluie et peu de roulage. Pour moi, c'est une meilleure école, c'est plus formateur. »

Pour garder le rythme durant l'hiver tout en augmentant son expérience, Dries participera à la Formula Winter Series avec des courses à Portimao, Jerez, Barcelone ou Aragon.

Tout cela bien sûr avec l'approbation de la McLaren Drivers Academy dont notre ex-champion du monde de karting est un des membres les plus prometteurs. Un espoir belge qui rêve bien sûr en voyant aujourd'hui Oscar Piastri et Lando Norris se battre pour le titre en F1 au volant d'une monoplace orange et noire.

Et si dix ans ou douze ans après Stoffel, un autre jeune Flamand arrivait en F1 dans une des équipes les plus légendaires ? Le chemin est encore très long et parsemé d'embuches. Mais Dries a les pieds bien sur terre (et le droit très lourd), est sur la bonne voie et a déjà pris un bon départ. On se réjouit de le suivre sur la longue route menant vers les sommets.

Photo: Frank Van Langendonck