Non, la GT50 ne préfigure aucun futur modèle et n’annonce aucun virage stratégique. Sa seule raison d’être est de célébrer les 50 ans du moteur cinq cylindres en ligne, une architecture devenue rare mais historiquement centrale chez Audi. La base de ce concept n’est autre qu’une RS3, qui conserve logiquement son 2.5 TFSI, sans annonce de performances inédites. L’exercice est avant tout symbolique : il ne s’agit pas d’innover, mais de rappeler que ce moteur, longtemps associé aux succès sportifs de la marque, existe toujours.

Un concept sans lendemain… et sans pression

Le GT50 affiche un look inspiré des Audi de course des années 1980, pour un résultat plus démonstratif que subtil. L’idée n’est pas de séduire un public large, encore moins de tester le marché. Le projet est présenté comme un hommage interne, réalisé notamment par les apprentis de la marque, sans aucun objectif de production. Audi se contente donc d’un clin d’œil à son histoire récente, à un moment où ce type de moteur devient de plus en plus difficile à justifier industriellement. Le concept sert surtout à entretenir le lien avec une partie des passionnés, sans créer d’attentes irréalistes.