Fin août, « les gens » n’avaient visiblement rien de mieux à faire que de s’acharner sur Max Verstappen car ce dernier a roulé un peu au-dessus des limitations de vitesse d’une autoroute niçoise, au volant de son Aston Valkyrie.
Cette fois, ce n’est pas un constructeur qui doute de la faisabilité de la fin du thermique en 2035. Et ce n’est pas une personnalité politique d’un pays à forte industrie automobile. Ni un journaliste forcément de parti pris. Vous allez rire.
L’institut VIAS, en charge de notre sécurité routière et son représentant Benoit Godart, s’estimaient dernièrement enchantés de la diminution significative des tués sur nos routes durant les premiers mois de l’année.
L’industrie automobile menace de basculer dans une guerre philosophique, dont il n’est plus si sûr que la voiture électrique sortira gagnante. Il appartient aux Allemands de déterminer si oui ou non, nous serons tous obligés de passer à la prise !
Drôle de question, j’avoue ! Mais elle est incomplète car la vraie question que je veux poser aujourd’hui est : « Pourquoi faut-il rouler en Bentley pour avoir la paix !? ».
Alors qu’on nous vend à grand renfort de marketing et de gadgets inutiles le « bien-être » à bord, je constate au contraire une nette dégradation de la quiétude et de la décontraction au volant des voitures modernes. En cause : les alertes sonores...
Chaque organisation qui met en valeur l’automobile est systématiquement l’objet de sarcasmes et de critiques plus ou moins acerbes qui n’ont pas lieu d’être.